Le Canada ne restreint pas l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca
Le Canada ne suivra pas, pour l’instant, la voie du Danemark qui a abandonné le vaccin d’AstraZeneca contre la COVID-19 en raison de très rares cas de caillots sanguins.
Pour le moment, Santé Canada a simplement mis à jour les mises en garde sur l’étiquette du vaccin d’AstraZeneca et Covishield afin d’informer les Canadiens et les professionnels de la santé des effets secondaires possibles.
En conférence de presse, le Dr Marc Berthiaume dit que Santé Canada n’a pas trouvé de facteurs de risques particuliers, comme l’âge ou le sexe, pour ces caillots sanguins très rares. Par conséquent, son utilisation n’est pas restreinte à certaines populations selon le régulateur fédéral.
Santé Canada considère toujours que le risque de ces caillots sanguins est très faible et que les avantages du vaccin l’emportent sur ses inconvénients potentiels.
Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) examinera les données accessibles et déterminera s’il y a lieu ou non de modifier sa recommandation de ne pas administrer le vaccin aux personnes de moins de 55 ans.
Rappelons qu’un premier cas de thrombocytopénie avec thrombose est survenu au Québec à la suite de l’administration du vaccin d’AstraZeneca. Il s’agit du seul cas recensé au Canada jusqu’à maintenant.
Le Danemark est devenu mercredi le premier pays européen à abandonner l’utilisation du vaccin.
Il y a eu de très rares cas de caillots sanguins associés à un faible taux de plaquettes à la suite de l’administration du vaccin AstraZeneca. Selon l’autorité de réglementation britannique, la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency, une personne sur 250 000 a signalé cet effet secondaire.