Premiers cas d’éclosion à l’Hôpital régional de Rimouski
Le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS) est aux prises avec ses premiers cas d’éclosion de COVID-19 en milieu hospitalier. Deux patients de l’hôpital de Rimouski ont reçu un diagnostic positif au cours des dernières heures.
Un premier cas a été testé positif jeudi soir, il s’agit d’un patient qui était à l’hôpital pour une chirurgie d’un jour.
Selon le CISSS du Bas-Saint-Laurent, il ne présentait pas de symptômes à son arrivée à l’hôpital et est maintenant en isolement, tout comme d’autres patients avec qui il aurait été en contact dans la journée.
Par ailleurs, des médecins et des infirmières du département de chirurgie ont été placés en quarantaine par mesure préventive. On tente d’identifier d’autres employés qui pourraient être à risque.
Cet évènement ne provoquera pas de rupture de service en chirurgie, mais va réduire les activités.
Deuxième cas
L’autre cas est un malade déjà hospitalisé testé mercredia lui aussi obtenu un résultat positif au coronavirus.
Ce patient a été transféré à l’unité COVID-19 et se trouve présentement en isolement.
Trente patients sur la même unité de médecine générale ont aussi été placés en isolement, tout comme 100 employés du centre hospitalier qui auraient pu être en contact avec les patients infectés. Ils seront tous testés afin de savoir s’ils ont été infectés.
Ces employés n’ont pas été retirés de leur milieu de travail puisqu’ils portaient leur équipement de protection, mais ils subiront un test de dépistage pour le coronavirus.
Selon le directeur des services professionnels du CISSS du Bas-Saint-Laurent, le Dr Jean-Christophe Carvalho, toutes les procédures ont été respectées pour les deux cas. Il a expliqué à TVA Nouvelles vendredi que tous les patients qui viennent pour des soins à l’hôpital sont interrogés afin d’évaluer s’ils présentent des symptômes de la COVID-19. «On veut éviter le propagation et les éclosions en cours de route», souligne-t-il.
Les patients subissent des tests de dépistage seulement s’ils sont jugés à risque.
Le Dr Carvalho a indiqué qu’il n’est pas envisagé pour l’instant de dépister de façon systématique tous les patients qui se présentent dans les hôpitaux du Bas-Saint-Laurent.