Effets indésirables : « Les victimes agonisent et tout le monde s’en fout »
– Quand on reprend vraiment les résultats de décembre 2020 il n’y a aucune démonstration statistique, on va dire preuve statistique qu’il y a un effet sur les formes graves, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas eu assez dans l’essai clinique pour prouver une différence entre le placebo et le vaccin, que ce soit les cas sévères, les cas, les géo modérés, le résultat ne vaut plus rien. On a toute une liste de gens qui avaient identifié un certain nombre d’effets indésirables potentiels à surveiller.
Et dans cette liste, ce qu’on retrouve.
– Ben, ce qu’on observe aujourd’hui dans la réalité. Les boccardi péricardites des problèmes de coagulation du sang, de thrombose, des problèmes neurologiques. Normalement, les autorités commandent les produits sur la base de résultats fiables. Maintenant, si c’est pas fiable, ce qu’on fait, on revoit les contrats, on fait payer au laboratoire tous les effets indésirables. Moi, c’est ce que je ferais, je ferais payer tous les effets indésirables au laboratoire pharmaceutique si on reproduit cette façon de fonctionner, c’est à dire des essais bâclés en très peu de temps avec des méthodes foireuses.
– On va avoir sur le marché que des produits et potentiellement inefficaces voire toxiques. Bonjour Christine Cotton. Merci d’avoir accepté notre invitation. Alors vous êtes bio statisticienne? Ex PDG d’une société de recherche sous contrat spécialisé dans la gestion des essais cliniques pour l’industrie pharmaceutique. Pendant votre carrière, vous avez travaillé sur plus de 500 essais cliniques pour de grands laboratoires. Vous venez de publier un livre intitulé Tous vaccinés, tous, protégés, chroniques d’une catastrophe sanitaire annoncée chez Guy et Daniel, un ouvrage qui mêle, contre enquête scientifique et témoignages de victimes, d’effets indésirables graves, des vaccins anti COVID.
– Pour commencer, peut-être que vous pourriez nous expliquer en quoi consiste le métier de biostatisticien et pourquoi il joue un rôle clé dans le processus de développement des produits pharmaceutiques d’une part, et ce qui vous a poussé à entreprendre cette contre-enquête scientifique, d’autre part. Alors le métier de biostatisticien, il est extrêmement important dans l’industrie pharmaceutique puisque c’est l’un des intervenants, dès l’écriture du protocole de des essais cliniques ou d’autres enquêtes observationnelles également hein post autorisation de mise sur le marché.
– Il y a toujours un biostatisticien qui fait des calculs de nombre de sujets. C’est-à-dire le nombre de patients à inclure dans un essai ou dans une étude post à et même. Afin de pouvoir conclure de façon statistique, on va dire pour les essais cliniques, à une différence entre les produits, c’est-à-dire que je vais partir d’hypothèses, d’efficacité et ces sources, la base de ces hypothèses sur un critère qu’on va appeler critère principal, qu’on va définir un nombre de sujets, donc dans le cas qui nous occupe, le les vaccins COVID par exemple les fizer, c’est le vaccin versus placebo et ça, c’est un calcul pour ça, pour savoir qu’on inclut 44000 c’est un biostatisticien qui avait ce calcul.
– Donc il écrit la méthodologie une fois qu’on a défini les critères de comment on va les analyser et il réfléchit aussi sur les critères à définir de par l’analyse qu’on doit faire derrière ça. C’est en amont. Ce protocole, il est soumis aux autorités de santé qui l’approuve ou pas, ou le font modifier puisque on passe à des comités d’éthique. Si je fais une recherche sur la personne humaine qui n’est pas éthique, évidemment que les agences de santé vont me le refuser.
– Et ensuite, au moment du recueil des données, qui était donc aussi une de mes activités en tant que PDG d’une société de recherche sous contrat. On gérait aussi ce qu’on appelle le data management, gestion des données, recueil des données, nettoyage des données. Jusqu’à ce qu’on ait une base de données propre. Et avec des données fiables et intègres pour pouvoir arriver en analyse statistique, ce qui était aussi mon métier, c’est-à-dire que moi je connais toutes les étapes pour obtenir des données fiables et pour Ben programmer les résultats et donc interpréter les résultats. Donc ça ici y a pas de biostatisticiens y a pas de résultat et contrairement à ce que beaucoup pensent c’est pas du tout un métier de médecin de fournir les essais de des résultats d’essais cliniques.
– C’est un métier de biostatisticien donc un rapport clinique. Il est coécrit ensuite par un médecin ou un pharmacien et le biostatisticien qui en général doit le signer. Donc on a une très lourde responsabilité dans la méthodologie. Faut pas qu’on se trompe, faut pas qu’on se trompe dans l’analyse puisque évidemment ça pourrait avoir de très fortes répercussions de dire qu’un produit marche alors qu’il ne marche pas et inversement. Qu’est-ce qui vous a poussé justement, à finalement récupéré les données des essais cliniques Pfizer et à les analyser puisque à ce moment-là, vous aviez vendu, je crois, votre société, moi j’ai vendu en 2018 mais j’avais une clause de non-concurrence de 2 ans, donc pendant 2 ans je ne pouvais pas travailler pour l’industrie pharmaceutique, ou alors en tout cas pas pour mes anciens clients.
– Euh bon après c’est un peu compliqué quand on repart tout seul d’aller prospecter. Puisque les laboratoires, ils ont des services achats, il faut se faire référencer donc Ben j’ai dit je cherche même pas à travailler et puis je reprendrai bah en août 2000 20 septembre 2020 Et bon Ben c’est en 2020 c’était un peu en plein COVID encore, hein? Et en décembre, les rapports sont sortis. Donc je raconte un petit peu dans mon livre comment j’ai fait presque tout ça un petit peu par hasard finalement, avec des gens à chaque fois qu’ils sont sur mon chemin et qui me demandent de faire des choses que j’avais pas franchement prévu de faire.
– Alors, dès le début du livre, vous rappelez, hein? Qu’un essai clinique est un processus de longue haleine, fruit de plusieurs années de travail, et vous ajoutez que si certains ont vu dans le développement de ces vaccins ARN messager une prouesse technologique sans précédent. D’autres, dont vous faites partie, y ont vu un défi réalisable au prix de petits arrangements avec les normes habituellement en vigueur. Alors en quoi consistent les bonnes pratiques en matière d’essais cliniques et qu’elles ont été respectées dans le cadre des essais sur les vaccins à ARN messager? Ah oui, alors ça c’est une vaste question, donc les bonnes pratiques cliniques c’est un ensemble de documents de réglementations qui encadrent tous les domaines des essais cliniques.
– Que ça que ce soit l’intervenant qui va faire des prises de sang, que ça soit l’investigateur, c’est-à-dire le docteur qui va en recruter des patients dans un essai clinique, tous les intervenants qui vont agir sur son site, tout le personnel qui va travailler sur les essais, ça encadre les logiciels de recueil de données. Il faut qu’ils respectent certaines normes, notamment les identifications avec les mots de passe, et cetera, et la traçabilité. Tout est enregistré.
– On sait qui a saisi quoi, à quelle heure, telle jour, telle heure, telle seconde. Pourquoi la donnée a été modifiée? C’est ce qu’on appelle l’audit trail. Son cas de les activités de comment on rédige un plan d’analyse, comment on fait, on définit les populations d’analyse, c’est-à-dire que quand vous lisez le rapport Fizer, vous avez différentes populations d’analyse vont dire Bah tiens, on va exclure telle et telle personne, ça ce sont des c’est défini dans des guidelines. En général, on se dit pas comme ça, tiens, je vais définir telle population pour s’intéresser.
– Tout est encadré, ce sont les normes. Ich c’est un consortium auquel a adhéré toutes les agences de santé du monde, hein, à peu près. Et c’est eux qui maintiennent, c’est qui les rédigent, ces documents et qui les maintiennent à qui les updates qui les mettent à jour régulièrement et donc afin qu’un essai soit valide, il faut que chaque intervenant suive ses normes, là alors, dans l’essai clinique Fizer, on a un certain nombre de déviations graves par rapport au suivi de ces normes. Qui là? C’est un petit peu compliqué de les expliquer. On va dire que, par exemple, en termes statistiques purs, quand vous avez des gens dans cet essai des à qui on ne fait pas systématiquement un test PCR Vous ne savez pas si ces gens ils ont le COVID ou pas? Or l’essai, les designer de façon à ne pas faire de tests PCR pour tous.
– Donc ça c’est un biais statistique méthodologique majeur. Puisque potentiellement, vous manquez des cas COVID. Vous voyez? C’est le premier biais que tout biostat ou même statisticien peut voir, c’est à dire. Vous manquez des cas COVID puisque vous ne testez pas tout le monde. Donc ça c’est un choix méthodologique qui est quelque part erroné. Donc, c’est aussi une déviation parce que quand vous choisissez votre méthode, vous êtes pas censé avantager, enfin, choisir des méthodes qui créent des biais dans les résultats, c’est à dire le biais.
– C’est quelque chose qui va vous fausser le résultat. Vous choisissez une mauvaise méthode, forcément que vos résultats ne sont pas fiables. Donc voilà, c’est mais sans cadre également, les activités sur le site. Si vous avez des gens, on vous dit sans double aveugle, c’est à dire, le médecin ne sait pas ce qu’il donne, le patient ne sait pas ce qu’il prend. Comme produit et que dans le Centre, vous avez des gens qui sont au courant et qui vont le claironner partout dans les couloirs, on n’a pas à divulguer ce qu’a pris le patient.
– Puisque du coup ça va fausser la vie qu’on va pouvoir avoir éventuellement sur des liens avec des effets indésirables, l’imputabilité de du traitement ou pas. Donc, tout ça est codifié, cet écrit. Et si vous ne respectez pas cette façon de procéder, vos résultats sont faux. En fait, c’est très simple, hein? C’est vraiment dans tout métier, il y a des normes à respecter. Si on commence à faire des dosages sanguins en ne respectant pas la façon d’oser avec des machines pourries, vous rendez bien compte que vos que votre dosage, votre résultat va être faux. Ben c’est exactement pareil pour les, pour les résultats des essais cliniques.
– C’est pas spécifique aux essais d’avoir des normes. Vous prenez alors plusieurs exemples, hein? Sur les différents biais que vous avez constatés. Vous d’ailleurs vous expliquez notamment que le marqueur principal qui a été retenu par fizer bio intec pour évaluer l’efficacité de la protection de son vaccin, repose sur les anticorps neutralisants, et vous soulignez en fait que la mesure de l’évolution de ces anticorps, après la 2ème injection finalement est sujette à caution et donc là vous avez vraiment identifié un biais relativement important, un manquement, un grave manquement. On va dire quand vous faites un vaccin, vous développez un vaccin? Et que vous dosez les anticorps sur une période aussi réduite que 2 mois après la dose 2 alors que normalement en vaccin il est censé faire augmenter vos anticorps pour ne pas attraper la maladie ou éventuellement qu’elles soient moins graves quand vous l’avez.
– Or là, qu’est-ce qu’ils nous font, au lieu de multiplier les mesures, ce à quoi on aurait pu s’attendre puisque on est pressé, on va tous mourir, on est dans des confinements, on arrête l’économie, le monde entier est à l’arrêt pour ce fameux COVID donc normalement vous rajoutez des mesures pour avoir beaucoup de données sur vos anticorps et là qu’est ce qu’on fait, on les dose? 2 mois après la dose 2 et après on les dose plus jusqu’à 6 mois après la dose 2 pourquoi? Et est-ce que pour vous il est-il est possible que Pfizer finalement ait délibérément omis de mesurer ces anticorps sur cette période de quelques mois pour masquer leur diminution, leur diminution rapide ou ce qu’il s’agit d’une simple négligence? C’est pas possible à ce niveau-là de faire une telle négligence.
– Et quand on est à ce stade de faire de telles négligences, là c’est grave. Il faut changer de métier. Puisque vous dosez vos anticorps, donc votre courbe, vous partez de 0. Il n’y a pas d’anticorps avant d’avoir pris le vaccin, donc vos anticorps, ils montent et puis là on constate qu’ils baissent un petit peu sur les singes, on le croit. La publication sur les singes, on le constate aussi.
– Ça, c’est l’étude préclinique préclinique sur les sur les singes. Donc ça vous fait ça et hop, ils redescendent un peu et là vous dosez pas. Oh, comme c’est bizarre. Surtout qu’on sait en décembre, depuis décembre 2020 qu’ils étudiaient un boost. Enfin, qu’ils envisageaient d’étudier un boost, donc une 3ème dose. Voilà une 3ème dose en cas de baisse de l’immunité oh. Vous expliquez aussi que l’efficacité des 95 % hein, qui a été annoncée par Pfizer bio n tech fin 2020 ne signifiait pas que 95 % des personnes étaient immunisées d’une part, et d’autre part qu’elles portaient uniquement sur les cas COVID symptomatiques légers ou modérés.
– Donc là aussi confirmé par test PCR comme vous l’avez rappelé, quelle était l’efficacité de ce de ce vaccin? Du coup tout cas COVID confondu, c’est-à-dire allégé, modéré et cas grave. Alors ça, c’est un résultat qui n’a pas été fourni par le laboratoire. Si on veut savoir qui a eu le COVID pendant l’essai ou qui ne l’a pas eu, on peut le savoir grâce aux documents rendus publics puisque là ils ont libéré grâce aux décisions judiciaires des documents qui sont d’il y a du texte, il y a des ce qu’on appelle des données individuelles, c’est-à-dire des listings patients et on a aussi des fichiers spécifiques qui sont des tables SAS donc c’est le logiciel d’analyse qui a été utilisé pour faire cette analyse hein par le personnel.
– Qui a fait les analyses intermédiaires? Et que moi, je j’ai appris à utiliser. Donc en 1993 donc ça me rajeunit pas et que j’ai jamais arrêté. Vraiment d’utiliser puisque moi je suis voilà j’aime beaucoup programmer, je suis une vraie pas geek mais pas loin et donc je n’ai jamais arrêté d’utiliser ce logiciel là donc j’ai récupéré ces bases de données et grosso modo on arrive à peu près à reproduire l’on résultat. Je dis grosso modo, parce que la base de données elle aussi, elle doit respecter normalement un format qui est standard et quand on voit ces fichiers, c’est absolument enfin, c’est la base de l’une des bases de données, les plus pourries que j’ai vu de ma vie.
– Donc même au niveau de la base de données c’est franchement pas bien fait. Donc on arrive à peu près à reproduire donc on les programme et là on peut savoir qui a eu le COVID ou pas sur la base d’un critère qui est la sérologie anti nucléocapside. Donc ça vous dit? Vous avez cette mesure de sérologie qui est faite régulièrement. Qui est mesuré sur prise de sang. Donc on dose des anticorps et cette sérologie, elle vous dit. Qui a eu le COVID ou pas? Et quand vous recalculez l’efficacité sur la base de ce critère là, vous êtes autour de 55 % Donc c’est à dire qu au mois de décembre 2020 quand ils sortent leurs critères.
– 95 % d’efficacité qui est donc cas léger, à symptomatique léger où modéré confirmés par test PCR comptabilisé à partir de 7 jours après la dose 2. Si vous Regardez pas ça, vous Regardez juste qui a eu le COVID ou pas? Placébo versus vaccin, vous êtes à 55 pourquoi? Ce résultat n’est pas dans le rapport clinique? Dans la vraie vie, on a bien dosé des cas quand les gens sont allés se faire tester les vagues, c’étaient des cas. C’était pas des cas COVID, symptomatiques légers où modérés confirmés par enfin, c’était confirmé par test PC parce que c’est sur la base des tests qu’on faisait les cas.
– Mais c’était pas voilà. Et vous aviez des tas de gens asymptomatiques dans ceux qui allaient se faire tester tous les jours. Ça faisait des cas et ça créait une épidémie, une pandémie. Or là, dans l’essai clinique, on compte pas tous les cas puisque les asymptomatiques on les, on les regarde pas, donc vous Obtenez un résultat qui n’est pas du tout ce qui a été dans la observé dans la réalité, puisque vous avez plein de cas dans la réalité que vous n’avez pas dans les cliniques. D’autant que l’un des principaux arguments qui a été avancé par les pouvoirs publics lors du dès le début des campagnes de vaccination.
– Notez que justement, ces vaccins protégeaient des formes graves. Alors là c’est pareil quand on reprend vraiment les résultats de décembre 2020 il n’y a aucune démo. Castration, ça statistique, on va dire preuve statistique qu’il y a un effet sur les formes graves, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas eu assez. Dans l’essai clinique pour prouver une différence entre le placebo et le vaccin vous avez un cas? Un cas sévère pour le vaccin et 3 pour le placebo. Et à chaque fois, sur 18000 personnes, donc sur 36000 à peu près participants à l’essai. Vous avez 4 cas sévères, donc il a été impossible dans l’essai de démontrer une quelconque efficacité du vaccin sur les cas sévères.
– Ces statistiques, enfin, je veux dire, c’est blanc, c’est noir hein? Et ce que les analyses qui ont été faites par Pfizer, donc à plus long terme, donc après 6 mois notamment, qui ont été mises à jour, permettent de démontrer des 2 meilleurs résultats, alors aliana l’analyse à 6 mois? Oui, je crois qui prouve une efficacité. Mais comme moi j’ai démontré que ces critères ne sont pas valables dans leur mode de report et dans leur mesure. Euh puisque c’est ces fameux biais méthodologiques qu’on observe quand vous avez des gens sous placebo dès qu’il a les symptômes, vous le vous le testez, vous avez des gens sur vaccin, vous les testez beaucoup moins, vous diminuez des cas.
– Vous créez donc vous créez un biais. C’est comme ça qu’on crée des billes, c’est-à-dire qu’on introduit des éléments qui vous faussent. Le nombre de cas observés, donc votre résultat, qu’est ce qu’il faut à la fin, que ça soit les cas sévères, les cas, les géo modérés, le résultat ne vaut plus rien. C’est pour ça que quand j’ai écrit cette expertise sur les cliniques Pfizer, en regard des bonnes pratiques cliniques, j’ai demandé un audit, un audit de tous les centres participants, de tous ceux qui ont recruté les patients pour vérifier à chaque fois que le patient appelait le centre en disant j’ai des symptômes.
– Quel était ce qu’il avait été rappelé, ce qu’on a fait le test PCR pourquoi on l’a pas fait? Vous créez des biais? Et ça, on peut vérifier vraiment s’il y a fraude ou pas. C’est pour ça que moi, depuis le début, je ne parle pas de fraude. Je demande un audit. Et la fraude, elle sera avérée quand on aura fait l’audit par des gens évidemment compétents et indépendants. Vous évoquez aussi dans votre livre les accusations portées par Brooke Jackson, donc ex directrice régionale de la société Venta Via Research Group, qui a travaillé sur les phases 2 et 3 de l’essai clinique Pfizer bio n tech et qui fait état de plusieurs violations des bonnes pratiques cliniques.
– Alors, une affaire qui concerne, je crois, 3 sites qui ont inclus un peu plus de 1000 participants sur les 44000 à travers le monde. Alors, le témoignage de Brook Jackson est-il de nature à jeter la suspicion sur l’ensemble de ces sites qui ont participé à l’essai Pfizer bio intech, voire à remettre en question les? Les résultats de l’ensemble de l’essai, c’est évident parce que si ces sites là ont été gérés de cette façon, Ben il y a aucune raison que ça a été mieux fait dans les autres et c’est surtout qu’on a quasiment.
– On sait qu’en Argentine on a énormément de problèmes dans la gestion du site, dans la gestion des participants et avec cette affaire d’Augusto RU. Cet avocat qui a failli mourir pendant l’essai clinique et qui n’apparaît pas dans les résultats et qui fait un foin monumental partout parce que lui, il veut faire reconnaître la fraude puisque ces données ont été transformées, c’est-à-dire que non seulement on n’a pas reporté tel que qu’il avait une myocardite ou péricardite, mais les analyses de sang absolument déplorables.
– Il était vraiment entre la vie et la mort, le garçon. Et ça n’apparaît pas dans les résultats. Donc là il veut qu’on reconnaisse une fraude et le centre argentin. Il est très important puisque c’est un hôpital militaire en Argentine, il y a eu qu’un seul centre. Qui a recruté des patients, c’est cet hôpital militaire à Buenos Aires et ce centre a recruté à lui seul 5700 participants. Donc voyez le biais méthodologique majeur que ça introduit. Si dans ce centre là vous avez des résultats d’efficacité complètement faux, des résultats de tolérance complètement faux, vous en avez 5700 sur les 38 36000 résultats qui ont été fournis en décembre 2020 Donc ça, c’est évidemment un centre à auditer de toute urgence.
– Et d’ailleurs, les agences auraient dû se précipiter, faire un audit suite à cette affaire. Augusto Roux, qui a quand même alerté toutes les agences de santé du monde. Or, ce qui se passe rien donc, en fait, ce que vous dites, c’est que finalement il suffit qu’y ait des violations des bonnes pratiques qui soient identifiées sur un seul site pour que finalement on puisse se poser la question d’Ah Ben là du coup, on sait déjà que ça fait 4 sites, donc vente avia, ça fait 1000 patients, les autres ça fait 5700 Ça fait déjà près de près de 7000 personnes, donc monta via.
– C’était aux États-Unis, c’est aux États-Unis. Ouais et après y a l’affaire Madi de Garrett chez les adolescents, ça c’est encore un autre site puisque elle aussi éphémère indésirable. Très grave non reporté tel quel dans le rapport clinique. Enfin pas dans ni dans la base de données ni dans le rapport clinique, donc tolérance fausse donc ça vous ça commence à faire du monde et normalement quand on sait qu’on a des centres qui potentiellement ont mal travaillé ce qu’on peut faire en statistique c’est réanalyser les critères. Sans ces centres là, rien nous empêche en disant on a une suspicion, par exemple de fraude sur tel et tel centre. On exclut ces centres de l’analyse.
– Or, dans le rapport, aucun résultat n’est fourni sans ces centre. C’est quoi qui les empêchait de faire ça c’est 3 lignes de programmation. Vous expliquez aussi dans votre livre, hein, que les flacons de vaccin fabriqués ne contiennent pas les mêmes ingrédients que ceux de l’essai clinique, puisque Pfizer a modifié son processus de fabrication, diminuant notamment la part d’a RN qu’on appelle l’a RN intègre, et vous soulignez que si les agences de santé sont normalement censées procéder à des contrôles qualité pour vérifier que les flacons sont bien conformes à ce qui avait été annoncé par le fabricant au moment de l’obtention des AM Euh.
– Finalement, aucune information n’a été pour le moment rendue publique concernant d’éventuels contrôles qui auraient pu être réalisés. Alors sur le site de l’a NSM en France donc l’agence de santé, ils disent qu’ils font des contrôles, par contre on n’a jamais vu de compte rendu de contrôle, est ce que c’est une pratique habituelle finalement de modifier le process de fabrication? Ben d’ailleurs ça avait été un point bloquant pour l’Agence européenne qui avait donc tardé à donner son autorisation puisque entre le moment où les États-Unis la FDIA donné ce que là-bas c’est l’autorisation d’urgence et nous en Europe c’est bah le l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle. Conditionnelle, condition, c’est une urgence sanitaire pour le laquelle on n’a pas d’autres traitements, et cetera.
– C’est pour ça que c’est conditionnel. S’il y avait eu d’autres traitements, il y aurait pas eu de vaccin et alors vous expliquez aussi que concernant les chiffres qui ont été annoncés sur le freinage de la transmission. En fait, ces chiffres ne provenaient pas des essais cliniques, mais l’étude réalisée directement sur les populations, donc des études dites observationnelles ou en vie réelle, souvent en rétrospective, et dont le niveau de preuve scientifique est beaucoup plus faible que celui des essais scientifiques.
– Bah oui bah oui, parce que si il nous suffisait de faire des études en vie réelle pour mettre des produits sur le marché, ça ferait longtemps qu’on serait plus d’essais cliniques. Donc ce ces, c’est dans le guide de la HAS les des niveaux de preuve, études sur base de données rétrospectives, c’est-à-dire des patients qu’on qui qu’on ne recrute pas spécifiquement pour l’occasion. Sinon c’est du prospectif. Euh, donc on va prendre des bases de données qui sont plus ou moins complètes avec des données plus ou moins manquantes et vous allez faire votre statistique là-dessus dans l’industrie pharmaceutique.
– Moi, c’était des analyses comme ça. Je n’en ai jamais fait sur peut-être plus de 1000 projets que j’ai gérés parce que j’ai pas géré que des essais cliniques. J’ai géré aussi de des études post études sur le marché, les études observationnelles ce qu’on appelle observationnelle. Et c’était allez, peut-être, j’en ai géré 3, c’était que du prospectif. C’est-à-dire que vous recrutez les gens pour l’occasion comme ça vous maîtrisez les données que vous, que vous voulez donc vous, quand elle ne vous ne les avez pas? Eh Ben vous essayez de les obtenir. Et vous avez des gens qui sont à peu près dans les mêmes conditions, donc évidemment que les chiffres qui sont obtenus de d’études rétrospectives, elles n’ont, ils n’ont absolument pas le même niveau de preuve que des résultats d’essai clinique.
– D’ailleurs, vous rappelez aussi dans votre livre que depuis 1995 le groupe Pfizer a été mis en cause dans une quarantaine d’affaires, hein? Condamnées à verser environ 6,5 milliards de dollars d’indemnités, notamment dans le cadre de fraude scientifique, d’essais cliniques sauvages, corruption de décideurs, diffusion d’informations mensongères. Et vous ajoutez qu’il ne s’agit plus de cas isolés, mais finalement d’une véritable culture d’entreprise, voire un mode de fonctionnement, et une stratégie délibérée. Ah oui, dormez bien, brave Jean Fizer s’occupe de votre santé, c’est très simple, hein. Coluche disait, Quand on pense qu’il suffirait que personne n’achète pour que ça se vende pas, hein.
– Bon Ben moi c’est ma phrase c’est gravé au-dessus de mon lit donc bon après c’est à chacun aussi de se renseigner hein. Et selon votre expérience, justement, avec les laboratoires pharmaceutiques, ce que certains grands laboratoires pharmaceutiques peuvent éventuellement inclure justement finalement provisionner, on va répondre à cette question, mais ça, c’est pas de la statistique. Moi de mon expérience, je l’ai toujours dit, je l’ai rencontré dans ce milieu que des gens sérieux qui travaillaient selon les bonnes pratiques cliniques. J’ai eu je ne sais combien d’audits par des services d’audit qui auraient été mais d’une rigueur absolue qui fouillait tout.
– Comment on validait nos programmes d’analyse, comment on validait notre nettoyage des données? C’est et je n’ai. Je n’ai jamais rencontré de personnes qui m’a demandé de falsifier le moindre résultat et où je me suis dit, ces gens sont des corrompus jamais. On va en 23 ans? Donc si il y a des gens qui font des malversations, c’est pas les opérationnels qu’on rencontre sur le terrain, ça se passe à un autre niveau. Donc c’est pour ça qu’il faut que le personnel de l’industrie pharmaceutique prenne connaissance de mon travail puisqu’on m’a suspendu mon compte LinkedIn et donc j’ai perdu contact avec beaucoup de Ben, de mes contacts, mes anciens collègues, entre guillemets quoi ou clients, et parce qu’on n’a pas le temps de lire les essais, fixer quand on travaille dans l’industrie pharmaceutique.
– Moi si j’avais pas vendu, j’aurais jamais le temps de dire tout ça et encore moins d’écrire un rapport sur le sur le sujet. Donc ces gens n’ont pas pris connaissance réellement. Il y en a quelques-uns avec qui j’ai discuté, qui eux, ont vu tout de suite, Ben notamment le fameux biais. De ne pas tester tout le monde dans l’essai clinique qui est un biais stat majeur. Donc ça tout statisticien vraiment peu peut s’en apercevoir, mais ils n’ont pas eu le temps de lire les docs en détail. Donc il faut que le monde de l’industrie Pharma apprenne connaissance de tout ça puisque en fait, si on laisse si on reproduit cette façon de fonctionner, c’est à dire des essais bâclés en très peu de temps avec des méthodes foireuses, on va avoir sur le marché à partir de maintenant que des produits potentiellement inefficaces voire toxiques puisqu’ils n’auront pas été testés dans des conditions permettant d’être sûr de l’efficacité ou de la tolérance.
– Et là on va vers ça, hein? C’est à dire les essais accélérés. Ça va se développer, donc ça, les essais accélérés, ça veut dire quoi quand vous travaillez pour l’industrie Pharma, vous avez des équipes ou vous pouvez, vous avez un produit, un développement clinique qui dure 5 ans, 10 ans. Là maintenant, il va durer un an, vous croyez pas qu’ils vont en gicler la moitié là, du personnel de l’industrie Pharma, donc il faut pas que ces gens justement qui travaillent sérieusement, laissent faire.
– Faut qu’ils défendent leur job là parce que là ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Ça va leur faire mal quand ils vont tomber hein? Et ce que vous pensez justement que, en validant le développement éclair de ces vaccins anti COVID en fournissant des autorisations de mise sur le marché, les agences de santé du monde entier ont ouvert une forme de boîte de Pandore.
– Finalement complètement. C’est exactement ce que j’ai écrit. La boîte de Pandore, c’est à dire que là, on fait ces développements accélérés et on est plus du tout sur de la sécurité pour les pour les personnes qui vont prendre les traitements ou que ce soit des traitements ou des vaccins. D’ailleurs, hein ou des thérapies géniques, aller trafiquer dans la RN la l’a DN ou je ne sais quoi. On connaît plus du tout sur de la sécurité des produits. Alors vous avez évoqué tout à fait tout à l’heure l’affaire Madi Gary.
– Donc cette jeune américaine d’une douzaine d’années donc, qui a participé à l’essai clinique pédiatrique de Pfizer aux États-Unis qui a souffert de graves effets indésirables qui n’ont pas tous été reportés à dans le rapport final, c’est important pour la Astrazeneca, c’est Brian Dressen, donc il faut pas aller se dire que Ben les autres vaccins. Du coup la Stra, Zeneca le jansen on risque rien, c’est pas vrai. C’est au moins aussi toxique que les autres. Donc voilà, moi je ne me focalise pas sur les vaccins ARN messager.
– J’ai pris Pfizer parce que c’était le plus administré. Mais j’aurais pu faire exactement la même analyse sur le Moderna bon, qui est aussi 1ARN messager, mais les autres, quand on voit aussi les dégâts en termes de d’effets indésirables. Évidemment, il y a moins de personnes touchées puisqu’ils ont été moins administrés, donc on a l’impression qu’il y a moins d’effets indésirables sur ces gens, mais pas du tout. C’est au moins aussi grave si c’est pas plus d’ailleurs c’est une autre victime de faire désirables graves. Alors dans l’essai cliniques, c’est-à-dire qu’à participer à l’essai clinique Astrazeneca. Et elle a souffert de multiples symptômes neurologiques ou elle envisageait même de mettre fin à ses jours, hein.
– Mais moi j’en ai régulièrement au téléphone qui me disent qu’ils veulent mettre fin à leurs jours. C’est assez terrible ce qu’il arrive aujourd’hui aux victimes, hein. Vous relayez alors effectivement plusieurs témoignages, hein. Dans votre livre de ces victimes et en fait, beaucoup d’entre elles font part de leur désarroi, de leur détresse face à la prise en charge de la part des médecins qu’elles sont allées consulter donc, dont elles soulignent le manque de bienveillance, hein. Le fait que beaucoup se refusent à envisager un lien éventuel avec le vaccin, voire affirme qu’elle souffre de problèmes psychiatriques ou d’y cocodrie.
– Est-ce que vous avez le sentiment qu’il y a une forme de déni? Finalement, sur cette question des effets indésirables parmi le corps médical? Enfin, c’est le pire de tout, c’est à dire que non seulement on les, on les soigne pas, mais en plus on leur dit qu’ils sont fous, et ça, c’est. Pour les victimes, c’est le pire de tout, donc c’est pour ça que je leur parle beaucoup.
– Euh, parce qu’ils ont personne à qui parler. Souvent et dans leur propre famille, ils se trouvent isolés. J’en ai une cette semaine au téléphone, c’est absolument dramatique ce qu’il arrive à cette fille qu’on ne sait pas comment vraiment aider. Et la famille est au bout du rouleau parce que quand on a je sais pas, 30 40 symptômes qu’on peut plus sortir de son lit, qu’on se vide toute la journée, qu’on boit 7 litres d’eau. Qu’on peut plus manger, à quoi même pas 40 ans? C’est absolument dramatique ce qu’il arrive à ces gens et en fait, c’est vraiment pour eux que j’ai écrit ce bouquin parce que j’avais pas l’intention d’écrire un livre.
– Je pensais que j’en avais assez fait et qui avait assez de livres sur le marché pour pas rajouter ma prose à tout ce qui existait déjà, mais quand on m’a proposé ce livre là avec des témoignages victimes, c’est pour eux en fait que je l’ai écrit. Parce qu’il faut absolument qu’on arrête d’être dans le déni de ces gens parce que certains sont en train d’agoniser chez eux. Je les dit x fois, je l’ai dit au sénateur, je les lis partout, je suis passé. Il y a des gens qui agonisent chez eux, dans l’indifférence générale, et ça c’est insupportable.
– Et ce que vous, selon vous, certains de ces effets indésirables graves finalement, ont été prévisibles? Ben oui, ils étaient prévisibles puisque on a des gens qui, dès octobre 2020 ont toute une liste d’événements potentiels à surveiller. Et on trouve encore ces présentations qui ont été qui sont disponibles publiquement, hein? Et donc qui ont été présentés sur la chaîne Youtube de la FDA Donc on a toute une liste de gens qui avaient identifié un certain nombre d’effets indésirables potentiels à surveiller. Et dans cette liste, ce qu’on retrouve. Ben, ce qu’on observe aujourd’hui dans la réalité, les MOC cardite péricardites des problèmes de coagulation du sang des thromboses, des problèmes neurologiques, vraiment une ribambelle de problèmes neurologiques qui invalidante, hein, qui vont vraiment les D? Des gens qui peuvent plus travailler, qui peuvent plus sortir de chez eux.
– Donc ils se retrouvent dans des problèmes financiers qui peuvent plus commander des choses pour se soigner, pour essayer de donc essaie de se débrouiller tout seul qui se rapproche d’autres victimes qui sont en train d’agoniser comme eux. Parce que tout le monde s’en fout en fait, hein? Et dans les hôpitaux, là, comme Ben quand ils vont aux urgences une fois deux fois, dix fois ben on les prend même plus au sérieux. Mais ce qu’il faut qu’ils aillent en fait, donc il faut montrer des il faut monter des centres pour soigner ces gens, c’est impératif là. Et quels sont justement les conditions nécessaires pour qu’un effet indésirable soit reconnu comme tel au niveau global et au niveau individuel? Et à partir de quel moment les autorités de santé peuvent décider de suspendre finalement l’utilisation d’un produit au regard, justement des données remontées par la pharmacovigilance? Alors bah vous avez les médecins qui déclarent qui ont l’obligation normalement de déclarer les effets indésirables, ce que beaucoup ne font pas alors soit par manque de temps, soit parce qu’ils veulent pas absolument.
– Ils se disent, y a pas de lien donc on le fait pas. On leur a pas demandé d’établir le lien. On leur a demandé de déclarer c’est pas à eux d’établir le lien. Euh donc il y a des victimes qui le font elles-mêmes puisque les médecins veulent pas le faire une fois qu’on a toutes ces déclarations. Ben il y a des calculs de signaux par les autorités, par la pharmacovigilance, sur la base de ces signaux, on va dire s’ils sont confirmés potentiels et cetera. Et mais c’est pas parce que vous avez des gens qui ont une pathologie qui a été classée en signal que pour lui c’est forcément imputable, ça se fait au cas par cas.
– Donc il faut relancer les services de pharmacovigilance pour Ben, où est-ce qu’on pour savoir où en est le dossier? Ben demander l’imputabilité quand vous avez des cas. Enfin, là, on le voit dans le témoignage des gens, c’est pareil. L’imputabilité, c’est quelque chose d’extrême moment difficile à obtenir puisque plus vous avez de cas imputable et plus le produit, il est avéré toxique. Et plus vous avez des raisons de l’arrêter? Donc il y a tout intérêt à ce qui est très peu de gens à dont l’imputabilité a été reconnue.
– Alors si je comprends bien, c’est à dire que d’une part, en fait, pour qu’une agence de santé puisse finalement déclarer que telle ou telle effet indésirable et bien lié à un produit de manière globale, donc là il faut qu’une masse finalement de signalements suffisamment importantes, c’est une question de statistique, entre guillemets et par contre au niveau individuel pour toutes les personnes qui finalement souffrent de ce potentiel effet indésirable. Là c’est encore un autre processus où on va regarder au cas par cas. Si, effectivement cet effet est bien associé au vaccin, bon après ça aide évidemment d’avoir l’imputabilité. Ben je sais pas pour une encéphalite. Post vaccinal, quand ça a été reconnu, c’est listé dans la liste des effets indésirables.
– Si vous avez la pathologie hyper rare que personne n’a, ça va être encore plus dur pour vous d’avoir l’imputabilité et vous pointez d’ailleurs du doigt dans votre livre les délais parfois significatifs dans la prise en compte par les autorités sanitaires de certains effets indésirables identifiés par Pfizer ou Moderna et intégrés dans les mises à jour de leur plan de gestion des risques. Alors ça, c’est un document qui est rédigé par les laboratoires, par pour certains produits, les plans de gestion des risques.
– Donc le premier. Bah il date forcément de du moment où le produit sort sur le marché, hein, où il a l’autorisation d’urgence aux États-Unis, décembre 2020 Et ensuite, au fur et à mesure qu’il y a des risques qui sont avérés, on va dire des signaux qui sont confirmés. Le laboratoire met à jour ce fameux plan de gestion des risques, donc les risques qu’on constate les effets indésirables, mais aussi ce plan. Il comporte les données manquantes.
– Et c’est là où on a depuis le début qu’est ce qu’on a en données manquantes citées dans ce de ce plan, ce sont toutes les populations sur lesquelles on n’a pas de résultat. Les femmes enceintes, allaitantes, les patients immunodéprimés, les patients avec comorbidité patients fragiles, avec comorbidité. C’est là-dedans qu’on a écrit qu’on ne sait pas quelle est la durée de la protection, qu’y a pas eu de décès sur l’interaction avec d’autres vaccins. Donc ça veut dire que quand vous donnez des produits à ces profils là, vous leur donnez sans aucun résultat d’essai clinique, puisque d’ailleurs vous évoquez la vaccination des femmes enceintes et l’Agence européenne des médicaments et l’OMS estime qu’elles font partie du groupe de priorité élevée et leur recommande de faire vacciner.
– Point de vue partagé par l’Agence nationale de sécurité du médicament en France, qui indique que la pharmacovigilance n’a identifié aucun signal chez les femmes enceintes et étant à ce jour et que les données cliniques actuelles ne mettent pas non plus en évidence de risques pour la femme enceinte et le futur enfant. Donc dans le cas des vaccins ARN messagers, ce que vous en pensez, quelle est la fiabilité de ces données auxquelles se réfère la NSM Mais c’est toujours pareil, vous faites courir des risques aux gens et ça, de toute façon, on s’est avéré par la suite y a des publications scientifiques qui sont sorties que bah vous avez cette protéine Spike qui va partout, donc dans le bébé d’ailleurs, donc vous faites courir des risques.
– Et puis la question, c’est, est-ce qu’on leur dit quand elles vont se faire vacciner, que Ben elles n’ont, il y a pas de résultats d’essais cliniques, c’est ce qu’on leur donne l’information, moi depuis le début je dis pas ne vous faites pas vacciner, je ce que je veux, c’est qu’il y a une information complète. C’est aux gens de prendre leur responsabilité. Moi, j’ai rien à dire au niveau Conseil, moi je fais ce que je veux pour ma santé. Chacun fait ce qu’il veut pour la sienne, mais il faut qu’il soit en mesure d’établir son rapport bénéfice-risque.
– Si moi mon risque est très élevé de d’avoir des effets indésirables, par exemple parce que j’ai des antécédents sur telle ou telle chose et que mon bénéfice d’attraper le COVID et de finir aux urgences et d’en mourir, il ma probabilité est très faible, je vois pas quel est mon intérêt à me faire vacciner donc est-ce qu’on est-ce que les gens ont eu la les bonnes informations pour pouvoir prendre leur décision? Or là, dans ce que j’ai entendu dans les médias depuis le début, on nous blablate tout un tas de d’infos qui ne sont pas les infos des essais cliniques, comment vous expliquez le fait qu’on a on a vu aucun bios.
– Enfin on a connaissance aucun biostatisticien dans les médias mais vous pouviez pas inviter un biostatisticien en janvier 2021 qui allait vous dire qu’il y avait pas d’effet démontré sur les cas sévères pas d’effets démontrés sur les plus de 75 ans et que vous aviez toute une liste de personnes sur lesquelles on avait aucun résultat alors que c’étaient les personnes prioritaires pour aller se faire vacciner. C’est à dire comment se couper l’herbe sous le pied, c’est évident. De toute façon, c’est pas bien compliqué, hein? Ce qu’on invite le moins, c’est ceux qui dérangent le plus.
– Je veux dire, là, ça fait un petit moment que je bataille. Ça fait 2 ans et demi que je travaille là-dessus. Je commence à avoir une très bonne idée de pourquoi certains les invitent et pourquoi les autres, on les invite pas. Mais c’est pas grave, j’allais dire à la fin de votre livre, vous déplorez finalement une forme de délitement de la de la pratique du soin, de déshumanisation, de la médecine avec des patients qui sont parfois réduits à de simples chiffres. Vous soulignez d’ailleurs que les statistiques ont sûrement une part de responsabilité dans cette évolution, de ce que vous qualifiez d’une évolution vers une industrie de la maladie en lieu et place d’un système de santé, et vous ajoutez qu au-delà de la question des vaccins.
– À RN messager. En fait, nous faisons face à la un choix de vie et un choix de société. Quels sont les principaux enseignements que vous tirez de cette crise sanitaire? Ce qu’elle dit de notre société? Enfin, moi ce que j’en déduis aussi de ma propre vie, hein? Parce que je raconte un petit peu ma vie, donc c’est pas un livre qui est ennuyeux à lire. C’est l’un des moyens que j’ai trouvés pour le rendre plus sympathique, on va dire. Euh, parce que c’est que de toute façon vivre dans la peur, on va s’empêcher de vivre pour de par peur de mourir.
– Bah ils ont qu’à se pendre tout de suite quoi, je veux dire, c’est pas la peine. Donc bon, si on doit tout faire par peur se piquer toutes les toutes, les tous les mois parce qu’on a peur de si ou qu’on a peur de ça. Bon Ben c’est pas enfin moi c’est pas ma façon de d’envisager la vie quoi. Donc là c’est pareil, c’est chacun fait comme il peut avec ce qu’il A quoi là, on en est presque à un tournant, parce qu’on a ces essais cliniques qui sont en train de basculer dans la Poubellisation.
– Je le dis, c’est la poubellisation de la recherche. La recherche clinique est en voie de poubellisation, c’est ça. Donc maintenant il y a des tas de choses à faire aussi pour ne pas être malades. Bon moi qui fume par exemple, si demain j’ai un cancer du poumon, Ben si je m’en prends à qui je m’en prends qu’à moi? Je vais pas mettre la faute donc je vais pas prendre des tonnes de médicaments aujourd’hui par exemple pour m’éviter un cancer du poumon, j’ai arrêté de fumer, vous voyez? C’est donc c’est il faut que chacun reprenne ses responsabilités aussi.
– Donc vous avez tout un tas de maladies qui peuvent être en prévention, qui peuvent être évitées. Donc il faut changer de comportement, il faut que chacun reprenne ses responsabilités et arrêter de mettre son pouvoir dans les mains des autres. Faut que voilà, c’est faut que chacun reprenne son pouvoir. Donc voilà, moi je suis pas quelqu’un qui met mon pouvoir dans les mains des autres, c’est le pouvoir m’appartient. Personne n’a à me dire ce que j’ai à faire de ma propre vie ou de ma santé.
– Donc c’est presque un choix, c’est pas. C’est, je dirais pas philosophique, mais bon, il y a quelque chose de c’est ça a été la facilité de remettre le pouvoir dans les dans les mains des autres. Alors on nous dit qu’il faut qu’on mange, on nous dit qu’est-ce qui qu’est-ce qu’il faut qu’on prenne comme médicament? On nous dit comment il faut s’habiller, puis quoi encore en on va me donner des horaires pour aller au WC aussi? Bientôt quoi. Non mais bon enfin, il y a aujourd’hui toutes les informations sont disponibles facilement partout. La preuve, c’est que moi je les ai trouvées. Alors c’est vrai que tout le monde n’était pas capable de lire ces documents et de les interpréter? Ça, c’est plus compliqué, mais je veux dire, l’information est disponible pour tout et n’importe quoi aujourd’hui.
– Donc si on veut s’informer sur quelque chose, on peut. Il faut arrêter de penser que le médecin détient la vérité. La preuve, c’est que les médecins, visiblement, ils ont pas beaucoup lu les documents, hein, je sais même pas s’ils ont lu les plans de gestion des risques. Bah peut-être que s’ils avaient été moins payés pour injecter, j’aurais plus lu. Enfin je sais pas. Et qu’elle regarde justement, vous portez sur le l’impact que pourrait avoir cette crise sanitaire sur la parole des médecins et la et la parole scientifique auprès de l’opinion publique. Ah Ben là c’est compliqué parce que là, tant qu’on fait face à, on va dire une espèce de censure qui ne donne pas la parole à des gens comme moi, mais qui continuent d’inviter ce que j’appelle les experts sans expertise.
– C’est des gens, ils ont jamais travaillé dans le milieu, ils comprennent strictement rien, mais alors eux on leur donne la parole. C’est bon. Mais là encore, je veux dire, et c’est à chacun de s’informer n’est pas obligé aussi de regarder BFMTV et toute la toute la journée. C’est un, c’est un problème de responsabilité. Voilà, moi je pense qu’on a ce problème là depuis très longtemps. On a renoncé à prendre nos responsabilités. On a tronçonné dans les entreprises, on a fait des chefs, des sous chefs, des machins, c’est plus la faute de personne et ça fait un moment que ça dure, alors c’est quelque chose qu’on observe pas dans les PME puisque moi, en tant que patron, je la responsabilité était sur mes épaules la responsabilité du travail mal fait, la responsabilité de trouver des contrats, la responsabilité de gérer.
– Donc on a, on en assume l entière responsabilité de tout ce qu’on fait, on va pas dire, c’est la faute de quelqu’un d’autre moi, si ma boîte elle coule, c’est de ma faute, point barre. Alors c’est la faute, on va dire du milieu qui est pas favorable. Y a des facteurs évidemment, mais j’ai ma part de responsabilité là-dedans, c’est que j’ai pas anticipé, il faut que chacun reprenne ses responsabilités. Et évidemment que quand on prend ses responsabilités, Ben on peut se entre guillemets, tromper.
– Donc il faut assumer ses choix aujourd’hui, du coup on se retrouve dans des situations où il y a énormément de gens qui ont perdu confiance dans les autorités de santé. Qui ont perdu confiance dans ce qu’on nous raconte à la télé, dans les journalistes, dans les experts sans expertise et donc du coup, si vraiment demain on avait une vraie menace nationale, on va dire avec un virus très virulent avec un vaccin pour le coup développé correctement. Mais qui, aujourd’hui va croire qu’il va, que qu’on peut croire qu’il va croire qu’il faut que c’est bien et qu’on peut se faire vacciner? C’est un vrai problème ça du coup, mais j’ai alerté les sénateurs, les députés la n sur ce sujet.
– Et le fait de décrédibiliser les victimes aussi de les faire taire, de les censurer, de les pas, les prendre en compte. Mais tout ça fait, ça fait perdre de la, de la crédibilité d’aux agences de santé. Donc dès l’instant, Ben voilà, où tous ces gens auront perdu toute crédibilité. Ils pourront nous raconter n’importe quoi. Plus personne ne n’écoutera ce qu’ils ont à dire. C’est très dangereux. D’où l’intérêt de refaire des essais cliniques comme il faut, comme on les faisait avant parce que ça permettait d’avoir des produits fiables sur le marché. Or là, qu’est-ce qu’ils ont choisi de faire? Ben pas du tout. Non on va encore accélérer le développement.
– Donc demain, qui va croire encore que si nous sortent la maladie ou le virus lambda et qu’on a le vaccin bidule qui va croire que ce vaccin il est bien pour ça et qu’il va le faire? C’est un vrai problème. Mais j’ai alerté l’état à sur ce sujet-là On a eu un procès qui s’est ouvert en Allemagne ces derniers jours contre bio-tech en procès intenté par des victimes d’effets indésirables. Alors Quel regard vous portez sur ces? Ces actions en justice? Il faut multiplier ça, évidemment. Ben nous, on avait été les premiers en France, hein? Avec la plainte pour empoisonnement, plainte contre X. Où mon rapport est figure dans ce dans cette plainte avec d’autres rapports d’expertise.
– Et bon bah pour le moment c’est classé, c’est en appel. Puisque quand vous avez un essai clinique qui est mal fait, Ben du coup les contrats qui ont été signés. Où les laboratoires se dédouanent de l’indemnisation des effets indésirables, ça devient quoi. Normalement, les autorités commandent les produits sur la base de résultats fiables. Maintenant, si c’est pas fiable, ce qu’on fait, on revoit les contrats, on fait payer au laboratoire tous les effets indésirables.
– Moi, c’est ce que je ferais. Je ferai payer tous les effets indésirables au laboratoire pharmaceutique. Et alors peut-être pour conclure, quel est le point le plus important que nos auditeurs devraient retenir de cet entretien, selon vous? Le point le plus important, c’est qu’il faut faire marcher son cerveau. Au bout d’un moment, faut arrêter de croire, il faut vérifier. C’est ce que j’ai écrit. La démarche scientifique, c’est pas de croire, c’est de vérifier et donc c’est de éventuellement de télécharger des documents, de les lire par soi-même, d’essayer de comprendre, et c’est pour ça que j’ai écrit ce livre pour vulgariser un petit peu. Comment se passent les essais cliniques en général, comment se sont passés ces essais cliniques? Là voilà les dégâts qu’on observe et pour leur donner une façon de raisonner.
– Moi, j’ai je ne donne pas de conseils aux gens, je leur dis pas ce qu’il faut qu’ils fassent. Je ne suis pas Dieu, je leur j’essaie de leur donner une façon de raisonner. C’est à eux de faire leur recherche et de d’essayer de comprendre par eux-mêmes. Même s’il y a des choses compliquées. Et après ils pourront se faire un avis éclairé. C’est encore un problème de responsabilité, on y revient toujours, hein? Merci beaucoup pour votre éclairage. Christine Cotton, merci.