COVID-19: les piscines s’envolent comme le papier de toilette | JDM
Les pisciniers voient leur chiffre d’affaires exploser alors que les Québécois se retrouveront coincés à la maison durant l’été, à cause de la pandémie.
Depuis que l’établissement a rouvert ses portes il y a six semaines, la folie s’est installée chez Trévi, à Québec.
De l’ouverture à la fermeture, les gens font la queue, parfois durant quelques heures, pour se procurer une piscine ou un spa.
« C’est une année assez particulière, on a rarement vu ça. Ça se vend comme le papier de toilette au début de la pandémie, c’est la folie ! », lance en riant Alexandra Savard, directrice de la succursale située sur le boulevard Pierre Bertrand, en entrevue au Journal.
Achalandage monstre
Comme il y a un flot constant de clients chaque jour, l’établissement n’a pratiquement pas souffert de ses quelques semaines de fermeture causées par la pandémie.
Mieux encore, son chiffre d’affaires a grimpé en flèche.
« On vend entre 25 et 30 % de plus qu’à la même période l’an dernier. Pour l’instant, nos réservations s’étendent jusqu’à la mi-juin », indique Mme Savard.
Idem chez les Club Piscine Super Fitness de la Capitale-Nationale alors qu’on estime avoir atteint un chiffre d’affaires de 40 % supérieur à celui de l’an dernier, à pareille date.
« Au niveau de l’installation, on est déjà booké jusqu’à la première semaine de juillet. Ce sont vraiment les piscines hors terre qui sont en effervescence incroyable », explique Martin Perreault, directeur des opérations des trois établissements de la bannière à Québec.
Piscines J. Vaillancourt, qui se spécialise dans les piscines creusées, a également vu ses ventes grimper de 15 % par rapport à mai 2019.
Un budget repensé
« Habituellement, on fait trois voyages par an, dont un en septembre pour notre anniversaire de mariage. Comme on ne peut pas cette année, on a décidé de s’acheter un spa », affirme Philippe Moisan, un client rencontré chez Trévi.
M. Moisan n’est d’ailleurs pas le seul à suivre ce mouvement. Les différents pisciniers expliquent que c’est l’impossibilité de voyager durant l’été qui pousse leurs clients à faire ce genre d’achat.
Ainsi, le budget qui était auparavant destiné à une escapade estivale se retrouve à être utilisé pour s’évader, mais chez soi.
« On avait prévu faire un roadtrip d’un mois en moto, mais tout a été annulé. Donc, on s’est dit qu’on allait se gâter. On s’est acheté une piscine avec l’argent qui était prévu pour le voyage », raconte pour sa part Gilles Hamilton.
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